Un an après la mort de sa petite sœur, Wolfgang von Gail se voit offrir un curieux cadeaux d'anniversaire.
Une fillette, copie conforme de sa cadette.
Au fil des années, un lien malsain se tisse entre Wolf et Katharina.
Elle lui est interdite.
Parce qu'elle vit sous le même toit.
Parce qu'elle porte son nom.
Pourtant,dans ce manoir hors du monde, l'amour s'apprête à prendre la plus immorale de ses formes.
Combien de temps Wolf sera-t-il capable de garder le contrôle ?
Les von Gail dissimulent bien des secrets dans le manteau de la nuit, jusqu'à commettre l'irréparable.
Alors, aucun retour en arrière ne sera plus permis...
Hello !
Bon, Farah Anah a frappé très fort avec ce nouveau roman. Honnêtement, en commençant ma lecture je ne m’attendais pas du tout à ça. Pas à autant d’émotions contradictoires, pas à une histoire aussi folle, pas à des héros complètement barrés. Mais ça a été une très belle surprise et une très bonne lecture.
Je pense que ce roman se passe en deux temps, du moins de mon point de vue. La première partie j’ai eu beaucoup de peine pour cette petite fille qui semblait perdue dans ce nouveau foyer. Mais qui voulait absolument être parfaite aux yeux de sa nouvelle famille et surtout aux yeux de ce nouveau frère. Elle agissait exactement comme on lui demandait, elle portait les vêtements qu’on lui disait… Elle faisait tout pour plaire à Wolfgang. Et j’ai eu tellement de peine pour elle, elle agissait un peu comme une marionnette, ils en faisaient ce qu’ils en voulaient.
Parlons justement de Wolfgang ce personnage qui m’a rendue folle dès le départ avec son comportement. Il a perdu sa petite sœur, son chagrin est immense, ça, je le comprends. Mais de là, à formater cette nouvelle petite fille à l’identique de sa défunte sœur m’a tellement fait de la peine pour « Katharina ». J’avais envie de le secouer et de lui hurler d’arrêter ce manège. Et sa manière de se comporter avec tout le monde est juste immonde.
Puis les pages et les chapitres ont défilé et ma peine pour Katharina s’est transformée en un autre sentiment. Plus je la voyais grandir et évolué et plus elle me faisait flipper LOL. Elle est devenue une autre, Katharina s’est doucement effacé pour devenir Kaï, une autre personne.
Comme je l’ai demandé à Farah Anah, ou est-ce qu’elle a bien pu aller chercher une histoire aussi dingue que celle-ci ? Parce que j’en ai lu des dark romance, des histoires dérangeantes, mais je crois que rien de comparable à Loving Doll. Loving Doll est une histoire sans moral, dérangeante, qui vous fera passer par des émotions toutes plus contradictoires les unes des autres. C’est une histoire incroyablement bien menée, la psychologie des personnages et superbement travaillée. J’ai parfois été mal à l’aise en lisant ce roman, ému, énervé… J’ai vécu complètement cette histoire !
Un récit fluide et une plume entrainante qui m’a captivée dès les premières pages. Farah a toujours ce don de m’embarquer dans chacune de ses histoires. Elle fait partie de ces auteures que je lis les yeux fermés, car je n’ai jamais été déçu. Enfin, vous l’avez compris j’ai une fois de plus adoré cette histoire !!!
En bref, si vous aimez les histoires sombres, les personnages torturés et un peu dingues, les histoires prenantes et surtout addictives, alors n’hésitez surtout pas et foncez découvrir ce nouveau roman de Farah Anah !
Merci infiniment à Diboux & à Black Ink pour l’envoi !
• Black Ink éditions
• Sortie le 25 septembre 2020
• 400 pages
• Dispo en numérique
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